A travers ces quelques pages, nous souhaitons vous accueillir au sein de notre établissement scolaire à taille humaine. Plus que le Collège St Bonnet c’est une maison où chacun trouve sa place. Tout le monde se connaît et vit ensemble comme une famille dans un climat de confiance et d’écoute permanente résultant de l'investissement d'une équipe éducative dévouée et complémentaire, sous la tutelle des Foyers de Charité.

Jour 1

Jour 1 : mercredi 29/09/2021

C’est une compagnie de 46 joyeux garçons de 5e, accompagnés de 5 adultes motivés et encore en forme, qui a quitté St-Bonnet ce matin peu après 9h30, après avoir regardé un épisode très instructif de l’émission culte C’est Pas Sorcier sur les Volcans, pendant que certains finissent de se faire tester, (tous négatifs !) à la Covid. Merci à nos infirmières et à la Vie Scolaire pour cette organisation millimétrée !

Direction le Puy de Dôme pour la 1re halte prévue, synonyme de bol d’air et de pique-nique avec vue… qui allait s’avérait plus que jamais… imprenable.

Une fois l’autoroute atteinte nous confions notre journée et notre périple à la Ste Vierge en disant notre dizaine habituelle et notre Consécration.

Les téléphones sont sous clef, les mp3 rangés. Place aux discussions sonores, aux jeux bon enfant et aux tours de carte. L’excitation bat son plein.

Bien que nécessitant quelques appels au calme réguliers, la matinée s’écoule normalement au fil des kilomètres. Les adultes font toutefois appel aux super héros Les Indestructibles 2 vers 11h30 pour prendre le relais du baby-ado-sitting. Un DVD apprécié qui fait passer silencieusement la dernière heure.

A midi et demi, nous approchons enfin de Clermont-Ferrand qui arbore un beau soleil qui tranche avec la lave de nuages noirs qui semble dégouliner du sommet du Puy de Dôme. Nous entamons la première partie de la montée en car jusqu’à l’aire de parking d’où nous espérons encore pouvoir gravir les dernières centaines de mètres à pied.

Malheureusement c’est un déluge qui nous accueille et nous devons renoncer.

Nous décidons de troquer les pentes volcaniques pour les flèches basaltiques de la majestueuse cathédrale de Clermont. Notre chauffeur Stéphanie se démène et réussit l’exploit de nous déposer en plein centre, à proximité d’une esplanade ombragée et tout confort : bancs, fontaines, toilettes et même pigeons ramasse-miettes sont au rendez-vous improvisé !

Une fois les pique-nique engloutis (rab compris) à 13h30 passée, nous laissons place nette (bravo les garçons !) et nous partons en cohorte dans les rues piétonnes pour rejoindre la cathédrale.

Nous admirons son architecture monumentale et assistons à l’entrée proprement dite dans l’aventure. Madame Crépin orchestre la mise en scène et les garçons se trouvent répartis en équipes de lanciers (foulards verts avec Mme Bellier), d’écuyers (foulards oranges avec Monsieur Bernier), de sapeurs (foulards jaunes avec M. Lapleau) et d’archers (foulards bleus avec M. Dupuy).

La fière compagnie des St-Bonnard avec ses quatre corps complémentaires est constituée. Nous entrons dans la cathédrale pour recevoir au cours de notre prière mariale de début d’après-midi notre véritable adoubement.

Puis M. Lapleau nous présente les caractéristiques historiques et géographiques du lieu en quelques repères choisis, sur le parvis où trône la statue d’Urbain II, pape initiateur de la première croisade.

Nous prenons un goûter rapide sorti des soutes et nous reprenons la route pour rejoindre notre premier lieu de couchage, à Chézelles, proche de notre halte spirituelle du lendemain à L’Ile Bouchard.

Après un pique-nique et une détente sportive bienvenus sur une aire d’autoroute, puis un temps de prière succinct à l’aide des complies, malgré quelques déviations d’itinéraires imposées, nous commençons enfin l’enchambrement et investissons les douches à 22h.

A 22h45, mon étage est toutes lumières éteintes.

La devise des écuyers, « Toujours prêts pour s’entraider », choisie sur le parvis de la cathédrale quelques heures plus tôt a été merveilleusement illustrée : deux garçons sans serviette ont été secourus. Le silence est installé. Je rédige ces quelques lignes la joie au cœur, malgré la fatigue de la journée.

A demain !

Jour 2

Jour 2 : jeudi 30/09/2021

Réveil frisquet en Touraine sous un ciel immaculé. Le parc du château de Chézelles révèle sa beauté à la lumière du jour. Un petit déjeuner copieux ranime nos corps puis, à l’invitation de nos hôtes membres de la Communauté de l’Emmanuel, une belle prière de louange à la chapelle dégourdit nos âmes.

Nous rejoignons la salle de conférence de l’accueil du pèlerin de l’Ile Bouchard où nous visionnons une vidéo dans laquelle Jacqueline Aubry, l’aînée des 4 petites voyantes de 1947, témoigne plusieurs décennies après, avec douceur et précision, de sa rencontre extraordinaire avec la Belle Dame. En 37 minutes, nous sommes captivés par le récit des événements et saisis par les messages « Priez mes enfants pour la France » ; « Priez beaucoup pour les pêcheurs » ; « Je donnerai du bonheur dans les familles ». 6 jours durant, à compter du 8 décembre 1947, la Ste Vierge accompagné de l’Archange Gabriel se rend présente dans l’église de ce modeste village bâti sur une île de la rivière Vienne. La foule de plus en plus nombreuse ne voit rien de ses yeux mais prie de tout son cœur avec les 4 enfants. Le curé fait partie des plus incrédules avec le père de Jacqueline. C’est la guérison miraculeuse de la conjonctivite purulente de la jeune fille qui déverrouille les derniers cœurs endurcis.

Nous traversons la rue pour nous rendre à l’église où nous participons à la messe sur les lieux même de l’apparition de Notre Dame de la Prière.

De retour à Chézelles, un bon repas familial nous est servi à table puis, profitant du soleil, nous prenons une bonne heure de détente sportive.

Nous retournons à l’Ile Bouchard pour vivre le chapelet devant la Belle Dame et l’Archange ; chaque compagnie anime une dizaine de même que les adultes. Beaucoup de garçons entament librement à tour de rôle l’un des Je vous Salue Marie que la Ste Vierge a tant réclamés aux jeunes enfants de 1947. Nous déposons toutes nos intentions de prière, pour notre pays, notre école, nos familles, nos vocations… avant de reprendre la route. Un peu moins de 3 heures de car nous séparent de la Vendée.

C’est au château de la Flocelière que nous sommes hébergés pour les 3 dernières nuitées, par mini dortoirs. Repas, veillée de jeux à la mode scoute se déroulent en partie dans un joyeux brouhaha. En fin de veillée, Madame Crépin nous raconte, entourée d’un silence médusé, l’histoire rocambolesque et providentielle de l’achat aux enchères de l’Anneau de Jehanne d’Arc par l’équipe du Puy du Fou au nez et à la barbe notamment des Anglais.

C’est rempli des premiers souvenirs et dans la hâte de découvrir le Parc du Puy du Fou que nous nous endormons vers 22h30 après un passage minuté mais obligatoire aux douches.

Nous avons rendez-vous demain avec l’Histoire de France !

 

 

Jour 3

Jour 3 : vendredi 01/10/2021

Fortifiés par un bon petit déjeuner, badges et QR codes autour du cou, nous franchissons prestement les portiques du Puy du Fou, par équipes, peu après l’ouverture de 9h30. La pluie est annoncée pour la fin de matinée donc il faut prévoir un parcours privilégiant les spectacles en extérieur en début de journée. Le Bal des Oiseaux Fantômes est le premier grand rendez-vous. Une myriade de rapaces et d’oiseaux parmi les 700 qui composent le cheptel du Parc virevoltent au-dessus de nos têtes dans un décor d’heroic-fantasy à la Tolkien. Les oh et les ah s’échappent à foison des gorges les plus blasées, notamment quand un fauconnier dépose d’imposants volatiles successivement sur les casquettes de Guérin et de Ceylian !

Les spectacles vivants extérieurs ou avec parcours immersifs s’enchaînent ; l’émerveillement est sans cesse réalimenté par Les Vikings, Le Mystère de La Pérouse, Les Amoureux de Verdun, Le Premier Royaume… « J’étais content de venir mais je ne m’attendais pas être autant bluffé par les attractions ! » lâche un de nos freluquets convertis.

Même la pluie qui s’est invitée à la fête fait un peu râler mais n’arrive pas à faire fondre l’enthousiasme grandissant. Chacun, même les plus téméraires et les plus oublieux (qui sont venus sans affaires de pluie ni sac de couchage pour le séjour), sont équipés d’un poncho après que nous avons dévalisé les derniers stocks.

Nous engloutissons nos pique-nique à l’abri d’un toit de chaume du Fort de l’An Mil avant de repartir de plus belle : Les Chevaliers de la Table Ronde, Le Monde Imaginaire de La Fontaine, Le Secret de le lance, le Signe du Triomphe viennent surenchérir en émotions. Nous finissons l’après-midi par des spectacles en intérieur qui n’ont rien à envier aux précédents tant en poésie ou qu’en dramaturgie historique : Mousquetaire de Richelieu puis Le Dernier Panache parachèvent la journée.

En fin de journée, vu le comportement devenu exemplaire des garçons, nous validons la rencontre surprise que Madame Crépin avait gardée dans sa manche : Madame Bongard, qui fait partie des intimes de la famille de Villiers propriétaire du Parc, nous fait la joie de prendre un temps d’échanges et questions-réponses avec nous. Les garçons ne tarissent pas d’éloges et fourmillent de questions pertinentes. Les secrets du Puy du Fou ne seront pas dévoilés (confidentialité oblige) mais de croustillants détails ajoutent à notre fierté de nous être instruits en nous amusant.

Retour dans le calme à notre logement. La fatigue certes, mais aussi un bagage de souvenirs qui résonnent encore. Le temps n’est plus aux blagues futiles. Les yeux pétillent ; les langues se délient sans emportement pour faire simplement mémoire.

Le repas et la veillée de partage concluent la soirée sur le même ton paisible. Un temps d’action de grâces précède la montée pour les douches et le couchage. Les moins fatigués peinent à s’endormir car demain nous aurons la chance de compléter la visite et de revoir nos épisodes préférés ; le choix s’annonce cornélien !

Jour 4

Jour 3 : samedi 01/10/2021

Nous réinvestissons le Parc, le cœur vaillant ,malgré la pluie annoncée.
Nous profitons de suite du parcours de La Renaissance du Château où de salle en salle nous nous émerveillons des décors et saynètes proposés : chambre du Seigneur du Puy du Fou, Galerie des étendards, salle de danse où le Roi François 1er séjournant au Puy nous gratifie avec son épouse d'une volta majestueuse... Mais le sommet de la visite est le moment de recueillement permis devant la châsse contenant l'anneau de Jehanne d'Arc !
Puis nous enchaînons les spectacles que nous revoyons avec plaisir même si la pluie cinglante ruisselle sur nos capes.
Un passage par les boutiques de souvenirs prolonge en fin d'après-midi  encore pour quelques minutes la magie du lieu, avant de nous rendre au bien-nommé Rendez-vous des Ventre-faim où un repas chaud à l'abri nous attend pour refaire nos forces.
Les trombes qui s'abattent en fin de repas nous poussent un temps à décider d'écourter la soirée, avant de pouvoir assister au magnifique son et lumière nocturne des Noces de Feu.
Seuls quelques élèves fourbus accompagnés d'un adulte renoncent définitivement et rejoignent le car tandis que la quarantaine des plus hardis saisit l'opportunité d'une providentielle accalmie pour parachever le séjour avec le dernier spectacle.
Trempés de pied en cap, nous rentrons nous doucher et nous coucher.
Ce séjour béni a rempli nos coeurs et fortifié nos amitiés.
Le trajet de retour du lendemain sera long; malgré la coupure pour la messe dominicale à Saumur, mais il faudra bien cette séparation lente pour nous arracher à ce lieu féérique !
 

Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
Unknown
Unknown
Accepter
Décliner
Functional
Outils utilisés pour vous apporter des fonctionnalités lors de votre navigation, cela peut inclure des fonctions de réseaux sociaux.
Joomla!
Accepter
Décliner